Atelier d’écriture de scénario

Ecriture de scénario

Passionnés par l’écriture, la création d’histoires et d’atmosphère, de personnages : tous apprennent ici les techniques du scénario et la maîtrise d’un langage particulier. Bien au-delà d’une simple initiation, l’atelier d’écriture de scénario, animé par Denis Tison, lui-même scénariste, sensibilise au métier sous toutes ses formes.

L’atelier se déroule en deux phases, l’une théorique sur Internet (« pitch », synopsis, traitement, séquencier, continuité dialoguée), l’autre en application pratique « live » (penser le film, réfléchir à l’histoire). « Dans un atelier de céramique, on n’attend pas six mois avant de s’y mettre, j’applique la même méthode » souligne l’intervenant. Concevoir trois projets de série en neuf mois, tel est le défi relevé. Une affaire de volonté, de discipline, de rythme de travail.

Tout commence par une séance lors de laquelle les personnalités s’expriment, certaines enthousiastes, d’autres plus secrètes, quelques-unes encore indécises. Puis Denis Tison fixe un échéancier et livre les éléments clés, les mécaniques de précision qui vont permettre à chacun de réussir une bonne série, genre imposé pour cette saison. Sa méthode allie création, analyse et réflexion. Chaque scénario est lu et commenté par deux autres élèves qui en listent les points forts, les maladresses et les inévitables faiblesses. Ce retour sur les écrits d’autrui est un moyen d’avoir un regard distancié et critique sur son propre travail. Toujours confronté au ressenti des producteurs, le métier de scénariste ressemble en effet souvent à un passage d’examen, c’est-à-dire écouter les commentaires, défendre ses idées, et réécrire en fonction des deux. Personne n’échappe au recadrage propre à la discipline. Denis Tison sait persuader les participants de mettre leur ego de côté. Ainsi, avec Dascha qui fait ses armes sur un projet de feuilleton fantastique, il aborde la notion délicate du mystère et la façon de le matérialiser. Puis il explique comment donner plus de corps aux personnages, d‘intensité à l’action. Marion, autre stagiaire, apprend à peaufiner un dialogue ; à partager une émotion ; à faire passer un rebondissement, à détourner les clichés. L’objectif ? Se faire la main comme un artisan tout en continuant de défendre son point de vue « car sans point de vue, pas de cinéma » affirme Denis Tison. C’est avec une solide structure et de nouvelles pistes que chacun aborde finalement le travail minutieux de réécriture, exemples à l’appui. Car pour développer le vocabulaire propre au genre, Denis Tison passe sans cesse des séquences de films, qu’inlassablement il dissèque. Un moment plébiscité par les participants.

 

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